mardi 1 décembre 2020

décembre 2020 : Adulte

Mes amis devenus / Jean-Claude Mourlevat. Fleuve

Résumé : 

Ouessant. Accoudé à l'embarcadère, un homme scrute la ligne d'horizon. Dans quelques instants, le ferry va se dessiner dans le
lointain et lui apporter ses quatre amis. Le premier est comme son frère, mais il n'a pas revu les trois autres depuis quarante ans. Le vent fouette son visage ; les mouettes crient ; le jour décline. Lours' est-il toujours une force de la nature ? Luce est-elle toujours aussi folle ? Mara ressemble-t-elle encore à celle qui l'avait ensorcelé, autrefois ? Et lui-même, comment sera-t-il à leurs yeux ?

Avis :

Un roman sincère, juste, truffé d'humour et de tendresse.

Cote : R MOU MES





Nos richesses / Kaouther Adimi. Seuil.

Résumé : 

En 1935, Edmond Charlot a vingt ans et il rentre à Alger avec une seule idée en tête, prendre exemple sur Adrienne Monnier et sa librairie parisienne. Charlot le sait, sa vocation est d'accoucher, de choisir de jeunes écrivains de la Méditerranée, sans distinction de langue ou de religion. Placée sous l'égide de Giono, sa minuscule librairie est baptisée Les Vraies Richesses. Et pour inaugurer son catalogue, il publie le premier texte d'un inconnu : Albert Camus. Charlot exulte, ignorant encore que vouer sa vie aux livres, c'est aussi la sacrifier aux aléas de l'infortune. Et à ceux de l'Histoire. Car la révolte gronde en Algérie en cette veille de Seconde Guerre mondiale. En 2017, Ryad a le même âge que Charlot à ses débuts. Mais lui n'éprouve qu'indifférence pour la littérature. Étudiant à Paris, il est de passage à Alger avec la charge de repeindre une librairie poussiéreuse, où les livres céderont bientôt la place à des beignets. Pourtant, vider ces lieux se révèle étrangement compliqué par la surveillance du vieil Abdallah, le gardien du temple. Née en 1986 à Alger, Kaouther Adimi vit à Paris. Nos richesses est son troisième roman, après L'Envers des autres (Prix de la vocation, 2011) et Des pierres dans ma poche (Seuil, 2016)


Avis :

Un roman qui nous transporte dans le monde de l’édition. Il est dynamique, riche événements. On a envie que l’homme qui a crée cette librairie s’impose face aux géants de l’édition française. Très beau roman.


Cote : R ADI NOS





Tu t'appelais Maria Schneider / Vanessa Schneider. Bernard Grasset.

Résumé : 

« Tu étais libre et sauvage. D'une beauté à couper le souffle. Tu n'étais plus une enfant, pas encore une adulte quand tu enflammas la
pellicule du Dernier Tango à Paris, un huis clos de sexe et de violence avec Marlon Brando. Tu étais ma cousine. J'étais une petite fille et tu étais célèbre. Tu avais eu plusieurs vies déjà et de premières fêlures. Tu avais quitté ta mère à quinze ans pour venir vivre chez mes parents. Ce Tango marquait le début d'une grande carrière, voulais-tu croire. Il fut le linceul de tes rêves. Tu n'étais préparée à rien, ni à la gloire, ni au scandale. Tu as continué à tourner, mais la douleur s'est installée.Cette histoire, nous nous étions dit que nous l'écririons ensemble. Tu es partie et je m'y suis attelée seule, avec mes souvenirs, mes songes et les traces que tu as laissées derrière toi. Ce livre parle beaucoup de toi et un peu de moi. De cinéma, de politique, des années soixante-dix, de notre famille de fous, de drogue et de suicide, de fêtes et de rires éclatants aussi. Il nous embarque à Londres, à Paris, en Californie, à New York et au Brésil. On y croise les nôtres et ceux qui ont compté, Alain Delon, Brigitte Bardot, Patti Smith, Marlon Brandon, Nan Goldin...Ce livre est pour toi, Maria. Je ne sais pas si c'est le récit que tu aurais souhaité, mais c'est le roman que j'ai voulu écrire ».  


Avis :

 C'est un roman familial instructif mais qui dérange. On voit l’envers du décor du cinéma. Le rôle des metteurs en scène, celui des acteurs et des actrices, comment une personne peut devenir populaire à un moment et rejetée à un autre . Une étiquette qui colle à la peau. 


Cote : V SCH TU






Orphelin des mots / Gérard Louviot et Virginie Jouannet. XO Editions.

Résumé : 

Les mots, c’est toute l’histoire de Gérard Louviot. Chaque semaine, dans la région de Morlaix, cet homme de 46 ans, père de quatre enfants, rejoint une association qui accompagne les illettrés. Il est devenu « fou de mots », dévore le dictionnaire, écrit des poèmes… Gérard n’a pas grandi avec ses parents. Enfant, il a été placé dans une famille d’accueil et s’est retrouvé dans une école spécialisée où, incapable de retenir une leçon, tétanisé par la difficulté, il a connu l’humiliation du bonnet d’âne. Sa vie ne sera alors qu’une suite de tours de passe-passe pour cacher son illettrisme. Il se heurte au monde des autres, les gens normaux qui savent déchiffrer une pancarte, se diriger, vivre et travailler. Il apprend par cœur des centaines de chansons, de Brel, Brassens, Renaud, pour deviner le sens des mots. Jusqu’au jour où son patron lui offre une formation. Gérard a 33 ans. Il apprend enfin à lire et à écrire. Ce bonheur des mots, Gérard Louviot le partage dans ce livre avec une joie et une poésie magnifiques. Un bonheur contagieux. En France, près de 3 millions de personnes sont illettrées, handicap « invisible » qui ferme les portes et marginalise. Grande cause nationale en 2013, la lutte contre l’illettrisme est non seulement un enjeu d’intérêt général mais une question de dignité individuelle.


Avis :

Gérard Louviot se confie dans ce livre : il ne sait ni lire ni écrire. Il nous raconte son combat pour apprendre, pour vaincre ce handicap. Il est la preuve qu'il ne faut jamais baisser les bras et que, avec de la volonté, le soutien de ses proches, on peut rebondir.



Cote : 302.2 LOU O

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