mardi 11 décembre 2018

décembre 2018 : Adulte

Juste avant le bonheur / Agnes Ledig. Albin Michel.

Résumé : 
Julie, âgée de 20 ans, élève seule son fils Lulu. Caissière dans un supermarché, elle attire l'attention d'un client quinquagénaire aisé à nouveau célibataire. Généreux, Paul l'invite à venir passer plusieurs jours dans sa maison au bord de la mer en Bretagne. Jérôme, le fils de Paul qui se remet avec difficulté du suicide de sa jeune femme, est déjà sur place. 

Notes :

Prix Maison de la presse 2013.

Avis :
Roman très agréable à lire, L'émotion et les bons sentiments sont présents au fil des pages. Le livre en devient un peu irréaliste.



Cote : R LED JUS








Le premier oublié / Cyril Massarotto. XO Editions.

Résumé : 
Depuis quelques mois déjà, Madeleine oublie. Oh, des petites choses, rien de bien inquiétant. Jusqu'au jour où elle s'aperçoit qu'elle a oublié le nom de son mari. C'est Thomas, son fils, qui lui apprend que son époux est mort, il y a près d'un an.
Le diagnostic tombe : sa mère est atteinte d'Alzheimer.
Entre tendresse et amertume, Le Premier Oublié est un roman à deux voix, celles d'une mère et de son fils, confrontés à l'implacable avancée de la terrible maladie.


Avis :
Récit à deux voix relatant les étapes de l'entrée et de l'installation dans la maladie d’Alzheimer.
Ce livre est intéressant, bien construit.



Cote : R MAS PRE






Un jour avant Pâques / Zoyâ Pirzâd. Zulma. 

Résumé : 
Au bord de la mer Caspienne, un jeune garçon découvre les prodiges minuscules de l'univers, comme la visite d'une coccinelle ou les joies et jeux de l'enfance avec son amie Tahereh. Lui est Arménien. Elle, fille du concierge musulman de l'école. Ainsi se côtoient dans la petite communauté arménienne, entre l'église, l'école et le cimetière, chrétiens et musulmans, crispations anciennes et libres aspirations. Pâques, c'est la fête des œufs peints, des pensées blanches, des pâtisseries à la fleur d'oranger. C'est aussi l'occasion d'allers et retours entre passé et présent, entre Téhéran et le village de l'enfance - tout un quotidien dessiné ici avec virtuosité, un art précieux du détail et beaucoup de finesse. 

Avis :
Ce livre suit la vie d'un Iranien d'origine arménienne, de son enfance à sa vie d'adulte fondant une famille puis de veuf, notant les différences entre les hommes et les femmes, les communautés qui se côtoient. 
Tout est dit en douceur, en finesse. L'écriture est simple, le récit un peu lent. 



Cote : R PIR JOU





Comme une respiration /Jean Teulé. Julliard.

Résumé : 
Pour échapper à l'atmosphère plombée qui nous étouffe, Jean Teulé a décidé d'aller voir les gens, de s'asseoir à leur table et d'écouter leurs histoires. Il n'a pas regretté le voyage. Ils sont incroyables, les gens. Ils sont capables de tout. Ou vont-ils chercher cette stupéfiante énergie ' Comment peut-on se montrer tour à tour si meurtris et si joyeux ' tre tout à la fois si tendres, émouvants et féroces. Ne jamais renoncer, ne jamais céder, toujours inventer, toujours rêver et toujours rire. Et comme le disait si bien Verlaine : Écoutez la chanson bien douce Qui ne pleure que pour vous plaire Elle est discrète, elle est légère. Un frisson d'eau sur de la mousse. Respirez ! À fond ! Et laissez vous emporter par la fantaisie malicieuse et cruelle de Jean Teulé qui dit l'extraordinaire des destins ordinaires.

Avis :
De jolies nouvelles, simples et belles. On se laisse embarquer dans ce voyage et dans la vie des gens.



Cote : R TEU COM







Irezumi /Akimitsu Takagi. Denoël.

Résumé :
Tokyo, été 1947. Dans une salle de bains fermée à clef, on retrouve les membres d'une femme assassinée. Son buste - lequel était recouvert d'un magnifique irezumi, ce célèbre tatouage intégral pratiqué par les yakuzas qui transforme tout corps en oeuvre d'art vivante - a disparu. Le cadavre est découvert par deux admirateurs de la victime : un professeur collectionneur de peaux tatouées et le naïf et amoureux Kenzô Matsushita. La police a deux autres meurtres sur les bras : le frère de la première victime, dont le corps était lui aussi recouvert d'un irezumi, retrouvé mort et écorché, et l'amant jaloux de la jeune femme, tué d'une balle dans la tête. Frustré par leur incapacité à résoudre ces affaires, Matsushita appelle à la rescousse Kyôsuke Kamisu, dit «le Génie». Seul ce surdoué charismatique et élégant peut démasquer le psychopathe arracheur de tatouages. Paru en 1948 au Japon, vendu à plus de 10 millions d'exemplaires, Irezumi, véritable classique du polar nippon, est enfin publié en France. Paru en 1948 au Japon, vendu à plus de 10 millions d'exemplaires, Irezumi, véritable classique du polar nippon, est enfin publié en France.

Avis :
C'est un très bon roman policier. Quelle complexité dans le meurtre quasiment impossible à deviner. 
On a une vision du Japon qui commence à de moderniser mais aussi du Japon traditionnel.



Cote : P TAK IRE





La fille du train / Paula Hawkins. Sonatine.

Résumé : 
Depuis la banlieue où elle habite, Rachel prend le train deux fois par jour pour aller à Londres. Le 
8 h 04 le matin, le 17 h 56 l’après-midi. Chaque jour elle est assise à la même place et chaque jour elle observe, lors d’un arrêt, une jolie maison en contrebas de la voie ferrée. Cette maison, elle la connaît par cœur, elle a même donné un nom à ses occupants qu’elle voit derrière la vitre. Pour elle, ils sont Jason et Jess. Un couple qu’elle imagine parfait, heureux, comme Rachel a pu l’être par le passé avec son mari, avant qu’il ne la trompe, avant qu’il ne la quitte. Rien d’exceptionnel, non, juste un couple qui s’aime. Jusqu’à ce matin où Rachel voit un autre homme que Jason à la fenêtre. Que se passe-t-il ? Jess tromperait-elle son mari ? Rachel, bouleversée de voir ainsi son couple modèle risquer de se désintégrer comme le sien, décide d’en savoir plus sur Jess et Jason. Quelques jours plus tard, c’est avec stupeur qu’elle découvre la photo de Jess à la une des journaux. La jeune femme, de son vrai nom Megan Hipwell, a mystérieusement disparu…

Avec ce thriller psychologique exceptionnel, Paula Hawkins fait figure de révélation de l’année. Il vous suffit d’ouvrir ce livre et de vous laisser entraîner dans le piège paranoïaque et jubilatoire qu’elle vous tend et vous comprendrez combien cette publication fait figure d’événement.


Avis :
C'est un très bon roman policier avec une excellente intrigue. L'histoire est originale, parfois un peu sordide et fait penser, par certains côtés, à un huis clos.



Cote : P HAW FIL





Zaï zaï zaï zaï / Fabcaro. 6 pieds sous terre.

Résumé : 
Un auteur de bande dessinée, alors qu'il fait ses courses, réalise qu'il n'a pas sa carte de fidélité sur lui. La caissière appelle le vigile, mais quand celui-ci arrive, l'auteur le menace et parvient à s'enfuir. La police est alertée, s'engage alors une traque sans merci, le fugitif traversant la région, en stop, battant la campagne, partagé entre remord et questions existentielles. Assez vite les médias s'emparent de l'affaire et le pays est en émoi.
L'histoire du fugitif est sur toutes les lèvres et divise la société, entre psychose et volonté d'engagement, entre compassion et idées fascisantes. Car finalement on connaît mal l'auteur de BD, il pourrait très bien constituer une menace pour l'ensemble de la société. Voici le nouveau récit choral de l'imparable Fabcaro, entre road-movie et fait-divers, l'auteur fait surgir autour de son personnage en fuite, toutes les figures marquantes -et concernées- de la société (famille, médias, police, voisinage...) et l'on reste sans voix face à ce déferlement de réactions improbables ou, au contraire, bien trop prévisibles.

Notes : 

Grand prix de la critique ACBD 2016.

Avis :
Une très bonne BD entre grotesque et tragique. On rit beaucoup sur des sujets pourtant graves. C'est une satyre percutante de la société. Les dessins sont agréables et on passe un très bon moment de lecture.



Cote : BD ZAI

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